En mars 2004, j’ai perdu ma deuxième fille, décédée in utero à huit mois et demi de grossesse. À ce moment-là, comme beaucoup de parents confrontés à l’impensable, j’ai avancé comme j’ai pu.

La vie a continué, m’a offert l’immense joie de deux nouvelles naissances : une petite fille, un petit garçon. Deux grossesses précieuses, pleines d’amour… et parfois de peurs, de tensions, de silences intérieurs.

C’est en 2010 que j’ai découvert la sophrologie. Ce fut une rencontre transformatrice.

Grâce à elle, j’ai vécu une profonde réconciliation avec mon corps. J’ai accepté de lui refaire confiance. C’est une sensation subtile, difficile à décrire, mais je sais qu’elle m’a permis de vivre ma cinquième grossesse avec une sérénité nouvelle.

Le temps apaise parfois les contours de la douleur, mais il ne fait pas tout. La sophrologie, avec sa douceur et sa bienveillance, s’est peu à peu inscrite dans mon quotidien, dans ma manière d’habiter mon corps, de respirer, de ressentir. Elle m’a offert un espace de paix. Un souffle d’espoir.

Aujourd’hui, après une formation professionnelle, je transmets cette expérience avec humilité et cœur. On accompagne encore plus justement ce que l’on a d’abord traversé profondément.