« Le deuil est un processus social qui a besoin d’avoir des témoins. » – Annick Ernoult, fondatrice de l’association Apprivoiser l’absence.

Cette phrase nous touche profondément, tant elle met en lumière l’importance d’être entouré et écouté pour traverser un deuil. Le deuil périnatal, comme tout autre deuil, a besoin de ces lieux de parole, de reconnaissance et de partage.

Mais il a aussi une dimension intérieure, souvent silencieuse, à laquelle il est essentiel de prêter attention. La blessure du cœur que portent les parents, toutes les émotions qu’ils ont traversées se sont inscrites dans leur corps et leur mémoire. Il est très important de les prendre en compte. 

C’est pour répondre à cette nécessité que la rubrique Un temps pour soi est créée, afin d’aider tous les parents touchés par ce deuil à commencer à prendre soin d’eux-mêmes, à se recentrer sur leurs besoins, sans culpabilité, sans honte à le faire et sans penser que ce serait peut-être du temps perdu…

Juste pour apprendre à prendre du temps pour soi !

Des activités ou ateliers sont proposés en ligne

Qu’est ce que la sophrologie ?

La sophrologie est une méthode douce qui invite à revenir à soi, à travers des exercices simples de respiration, de mouvements lents et de visualisations guidées. Elle permet de relâcher les tensions, de retrouver un peu de calme intérieur et de se reconnecter à ses propres ressources, même dans les tempêtes de la vie.

Ses bienfaits ont été scientifiquement étudiés, notamment pour apaiser le stress, améliorer le sommeil, renforcer l’attention et accompagner les émotions avec plus de douceur.

Elle ne cherche pas à effacer la douleur, mais à offrir un espace de répit, une manière de se déposer un instant, et de retrouver – parfois très discrètement – un souffle, une lumière, une sensation d’apaisement.

Accessible à tous, la sophrologie peut être pratiquée à tout âge. Elle s’adapte à chacun, sans exigence, ni effort. C’est un chemin vers plus de présence, plus de douceur, plus de lien à soi.

Un atelier guidé par Véronique

veronique

Et si vous vous accordiez une parenthèse de calme ? Un moment où le souffle s’apaise, où le corps se dépose, où le cœur peut, un instant, se laisser réchauffer…

Véronique vous propose un atelier de sophrologie tout en douceur, pensé comme un espace de répit, de respiration et de présence à soi.

Cet atelier de 45 minutes est une invitation à vivre des exercices simples, accessibles, faciles à intégrer dans le quotidien pour vivre des moments de connexion à soi, de présence bienveillante, et une relaxation guidée, suivie d’un voyage intérieur apaisant.

Ce temps est offert à tous ceux qui traversent l’épreuve du deuil, parents, soignants, grands-parents, proches. Il peut être vécu seul, à deux, ou en famille – avec des enfants à partir d’une dizaine d’années.
Chacun est libre d’en faire un moment intime ou partagé.

Vous pouvez suivre la séance depuis l’endroit de votre choix, idéalement dans un espace calme propice à votre confort. Les exercices seront proposés debout, assis, ou allongés selon vos envies.

Nous vous conseillons de prévoir une tenue confortable, une bonne connexion internet, et tout ce qui peut nourrir votre confort (coussin, plaid, verre d’eau…).

Il y a juste à respirer… et à se laisser porter.

Date des ateliers de sophrologie (un par trimestre) :

Dates à retrouver sur l’agenda de SPAMA
Atelier en ligne – lien communiqué sur les réseaux sociaux de SPAMA – Replay disponible une semaine après
  • Mercredi 2 juillet à 20h30
  • Prochaine date début octobre….
Témoignage de Véronique, sophrologue et bénévole SPAMA

En mars 2004, j’ai perdu ma deuxième fille, décédée in utero à huit mois et demi de grossesse. À ce moment-là, comme beaucoup de parents confrontés à l’impensable, j’ai avancé comme j’ai pu.

La vie a continué, m’a offert l’immense joie de deux nouvelles naissances : une petite fille, un petit garçon. Deux grossesses précieuses, pleines d’amour… et parfois de peurs, de tensions, de silences intérieurs.

C’est en 2010 que j’ai découvert la sophrologie. Ce fut une rencontre transformatrice.

Grâce à elle, j’ai vécu une profonde réconciliation avec mon corps. J’ai accepté de lui refaire confiance. C’est une sensation subtile, difficile à décrire, mais je sais qu’elle m’a permis de vivre ma cinquième grossesse avec une sérénité nouvelle.

Le temps apaise parfois les contours de la douleur, mais il ne fait pas tout. La sophrologie, avec sa douceur et sa bienveillance, s’est peu à peu inscrite dans mon quotidien, dans ma manière d’habiter mon corps, de respirer, de ressentir. Elle m’a offert un espace de paix. Un souffle d’espoir.

Aujourd’hui, après une formation professionnelle, je transmets cette expérience avec humilité et cœur. On accompagne encore plus justement ce que l’on a d’abord traversé profondément.

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